3% électro, 3% rock, 3% hip-hop et 91% irrévérents, c’est ainsi que se présentent les nancéens de Boars. Bon, je ne vais pas vous spoiler d’entrée de jeu, alors on va y aller par étape. Oui, c’est sûr, on trouve de l’électro ici ; claviers, deejaying, samples, il y en a probablement plus que 3 % ici ; un petit 7-8 % me paraît plus réaliste. 3 % rock. Bon, ici, il faut s’entendre sur ce qu’on appelle rock. On en perçoit pas mal de dérivés ici : le néo metal en premier lieu, le metalcore, la pop aussi, via le côté très mélodique des douze titres de ce galop d’essai. 3 % hip-hop . Ok, là ça se complique, parce que je ne trouve pas le rapport avec ce que j’écoute, là, tout de suite. 91 % irrévérents. Mouais, ça a un peu une gueule d’argument marketing, ça, non les gars ? Ok, le fait de mélanger ces éléments montre une certaine ouverture d’esprit, qui pourrait se rapprocher d’une forme de défiance vis à vis de l’ordre musical établi. Enfin, si on veut. Bon, ceci dit, il faut reconnaître une chose au groupe. C’est qu’il est bon. Oui, Boars a réussi a faire de chaque titre un bon moment. On s’enfile ce premier album d’une traite sans y trouver grand-chose à redire. Certes, quelques éléments sont redondants, les ficelles mélodiques sont grosses, mais ça marche, et c’est l’essentiel non ? Alors peu importe la promesse faite en début de paragraphe ; Boars a réussi à accoucher d’un vrai bon disque.
Boars : 3 %
Boars : Deeper
