ARTHUR FU BANDINI : Ça n’a jamais été mieux avant (vol.1)


Vous le savez, la chanson française, c’est pas vraiment mon truc. Ce qui traîne du genre ici, ce sont des choses en marge, qui donnent un bon coup de pied dans la fourmilière. Arthur Fu Bandini est fils de musicien, ce qui explique son côté touche-à-tout. Ses influences sont très rock et anglaises / anglophones. Pourtant, quand j’ai lancé l’écoute – découverte, c’est bien à un autre français que j’ai pensé moi. Un autre français qui lui aussi vampirise la chanson française et l’interprète via un prisme unique ; Emile Sornin, plus connu sous le pseudo de Forever Pavot. Les deux hommes partagent un style assez cinématographique où la chanson et l’electro se marient avec une ambiance ouvertement cheloue, une écriture poétique / perchée et un chant un peu déconnecté des habitudes. Clairement, les deux premiers titres (« A quoi bon » et « Tu te reconnaitras ») sont bluffants de ressemblance. « Retrouver le soleil » est plus funky et seventies encore, sur « Gober » on sent une petite influence Bashung autant dans le phrasé que la dynamique. « Comme dans les ailes du désir » revient à l’ambiance des deux premiers titres, peut-être même un peu trop. « Déploiement » est un interlude qui nous amène avec une aura de mystère sur la conclusion de ce premier ep « L’être à vous » persiste avec une chanson pop qui sonne comme le penchant musical d’un film noir (même si le texte, lui, ne correspond pas). Une première rencontre qui ne tient donc aucune promesse faite à la lecture de la description du style, et c’est tant mieux. Arthur Fu Bandini, j’aime ta bizarrerie. On se retrouve avec un premier album qui magnifie tout ça ?

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