ANBERLIN : Vega


Anberlin… Je sais que j’ai déjà écouté des titres estampillés avec ce label, mais j’avoue que c’est très loin dans mon cerveau embrumé. Et il y a autre chose. Un truc qui me freinait à propos du groupe… Recherches faites, c’est l’affiliation « christian rock / metal » qui le gênait. Pour moi, la religion, c’est comme les crottes de nez ; t’en as choppé une, c’est bien, mais t’es pas obligé de la montrer à tout le monde, ni d’en faire des chansons (mauvaise comparaison ; en vrai ça peut être marrant). Mais il semblerait que le groupe (qui, au passage, s’est séparé et reformé depuis) en ait un peu plein le … de cette étiquette, et s’en soit éloigné (même si certains textes y font quand même référence, on est pas dans le prêchi-prêcha). Ok. Et donc musicalement ? Et bien Anberlin se situe toujours entre rock, emo et metal. Grosses guitares (mais bien propres), chant énergique parfois véner (mais pas trop) et mélodies pop (mais pas mièvres) se combinent au sein de titres au format radio. Il n’y a pas à se tromper : un « Animals », un « Walk alone » (et pas mal d’autres), c’est de la chair à canon pour les ondes. Et loin de moi l’idée de les déprécier ; c’est clairement du bon boulot. D’ailleurs, le groupe a quand même pris peu de risques, puisque la plupart des titres de ce disque étaient déjà sortis avant. Le disque ne souffre pourtant pas trop d’un déséquilibre ou d’un effet compilation, même si le dosage des éléments est varié. Le leader Stephen Christian ayant annoncé qu’il ne tournerait plus avec le groupe, qui a désormais donc un chanteur de session (c’est moche) en la personne de Matty Mullins de Memphis May Fire. Mais voilà, il apparaît aussi sur deux titres de ce disque. Bizarre cette histoire, même si les timbres des deux vocalistes sont assez proches (Matty est quand même plus metal que Stephen). Ne me souvenant plus vraiment du Anberlin d’avant, je n’irai pas en besogne en disant que cette mouture est plus réussie. Je reste partagé, car les aspects assez « Erasure » de titres comme « Banshee », « Asking », « Body language » ou « Nothing more » me font doucement chier, et même si j’apprécie le titre, je ne comprends pas la logique de placer une chanson clairement pop punk comme « Walk alone » en plein milieu du bouzin. Mais soit ; Anberlin est revenu, et il s’en sort pas trop mal ici.

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