
Troisième album pour les anglais de Trash Boat, et premier pour moi. Pas de point de comparaison donc, et en lançant l’écoute de la chanson-titre, je me dis « Ah, tiens, encore un groupe de la lignée d’un Royal Blood ». Or, en fouillant un peu sur le net (oh, pas très loin, j’ai commencé par Wikipedia), je lis qu’il s’agit… d’un groupe de punk rock, influencé pop punk, et post hardcore. Ah bon. Non, parce que ça s’entend pas vraiment ici. Ok, il y a là l’immédiateté du punk, la rugosité du post hardcore si on veut le voir comme ça. Mais on qualifierait plus facilement le tout de rock ou metal alternatif musclé. Est-ce que ça amoindrit la portée et le potentiel de « Don’t you feel amazing ? » ? Non. Bon, par contre, pour moi, Trash Boat est une version plus musclée et metal d’un Imagine Dragons, une sorte d’évolution de ce que pouvait être Linkin Park à l’époque ; une entrée de gamme. Désolé si ça sonne un peu condescendant, un peu dépréciatif, mais c’est vraiment l’impression que j’ai à l’écoute de cet album ; celle de découvrir un groupe agréable, plein de qualités, mais qui va vraiment puiser dans tout ce qui marche maintenant et ici, avant et là-bas, sans vraiment y apporter de plus-value. Et je suis d’accord, le fait de le faire n’est pas un passage obligé pour être qualifié de bonne formation, mais c’est le gap entre bon et très bon à mon sens.