AK’CHAMEL, THE GIVER OF ILLNESS : A mournful kingdom of sand

Bon. Ak’Chamel, The Giver Of Illness est toujours un duo américain, et donne toujours dans le rock psychédélique teinté d’ethio jazz et de world music. Il sonne toujours aussi étrange et dépaysant, mais j’avoue que sur cette nouvelle sortie le côté sombre du groupe a reculé un peu au profit de sonorités et rythmiques plus colorées. Le groupe ose s’aventurer au-delà des influences orientales et africaines pour débarquer en Amérique du sud et en Asie, et quand tout ça s’entrechoque, il est difficile d’y être insensible. Mais les frontières outrepassées ne sont pas que physiques ; au travers de sa musique, Ak’Chamel transcende les frontières spirituelles, évoque ses ancêtres et nous ouvre les portes inter dimensionnelles de la perception. La musique du combo est toujours aussi énigmatique, peut-être même encore plus ici, d’autant plus que je trouve l’album moins musical, moins mélodique que sur le précédent. A cause de ce plus grand métissage des traditions musicales et de l’ambiant rituel ? Probablement ; l’auditeur est poussé dans ses retranchements, hors de sa zone de confort. C’est du moins ce que je ressens. Ce qui ne m’empêche pas de l’apprécier. Mais de façon moins franche et directe que « The totemist » : ici, on aura besoin d’un peu plus de temps pour s’y faire et l’amadouer.

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