WOOLWORM : Awe

C’est de Vancouver que nous vient Woolworm. Et comme beaucoup de formations ces derniers temps, il défend un rock indé très typé nineties. Quoi ? Vous en avez ras-le-bol ? Attendez un peu de vous être enfilé ce troisième album du combo. Si le groupe fait partie des plus suivis de ce coin du Canada, ce n’est pas sans raison ; les 33 minutes de ce disque sont tout bonnement excellentes. Pourquoi ? Peut-être parce que Woolworm a des racines hardcore, qui ressortent parfois à l’occasion de chants scandés (« Dogman ») ? Peut-être à cause de cette fusion de rock alternatif musclé et d’influences poppy aux accents anglais (et ce chant qui évoque un Morrissey) ? Les deux, probablement. En tout cas, ça marche. Trois écoutes, quatre écoutes, rien n’y fait, ce disque ne s’essouffle pas, il est habité par une énergie et une âme qui vous pousseront à aller plus loin, plus profond dans son exploration. Et je l’ai fait, inlassablement. Je ne peux pas dire que j’adore ce disque. Quelque chose me dérange, mais je ne sais pas mettre le doigt dessus. Et en même temps, j’aime chaque titre. Je crois que c’est ce mélange entre deux sentiments qui fait la force de « Awe ». Bien joué messieurs-dames.

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