ULTIMATE FAKEBOOK : The preserving machine

Ultimate Fakebook qui revient après 10 an de vaches maigres, et presque 17 ans après son dernier album vraiment produit (le précédent étant sorti en autoproduit), il fallait que j’en parle ici. Vous aussi, vous pensiez disparu corps et bien ce groupe de Manhattan, Kansas, chantre d’une emo pop punk simple et accrocheuse ? Comment ? Vous ne connaissiez pas Ultimate Fakebook ? Bon, ok, bas les masques, moi non plus. Le nom m’a amusé, la pochette intrigué, et je me suis dit « pourquoi pas ? » Et puis le disque m’a assez plu pour que je me lance dans l’aventure de le chroniquer pour vous, comme ça, sur la foi d’une bonne première impression, sur une poignée de chansons écoutées vite fait. Alors pour tout dire, ça ne m’a pas forcément donné l’envie irrésistible d’aller explorer le reste de la discographie du groupe. Mais ce mélange assez classique mais toujours efficace se déguste instantané. Bon, ça n’est pas forcément évident quand le disque débute ; pourquoi, dans ce genre musical, met-on une intro trompeuse au piano, légèrement insipide, qui retarde la fête ? Mystère. En tout cas, « We’re sharing the same dream tonight » marche autrement mieux. Frais, pop, immédiat. « After hour at Melin’s » suit à peu près la même logique, un peu plus retors toutefois. « Sad soldier » est un des meilleurs titres du disque. « Manhattan KS »en remet une couche. « Juliet’s fools » est une ballade, et marque une descente plutôt qu’une pause, même si elle reste assez agréable. Par contre, « Hey, gemini » me saoûle. Et « This unfrozen girl » et les suivants le suivent de près. Jusque « Fake ID », en fait, qui nous permet de finir l’écoute sur une très bonne impression. Alors oui, ça signifie qu’il y a un gros creux de 4 titres, ce qui est pas mal pour un disque de 11 titres et trente-sept minutes, et qui explique la note assez mitigée. Mais le reste est vraiment pas mal.

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Paroles de l’album

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