THRICE : To be everywhere is to be nowhere

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Thrice a depuis sa création en 1998 parcouru pas mal de chemin, et sorti pas mal de (très) bons disques. Parti, et maintenant revenu, mais pour quoi faire ? Voyageant depuis ses débuts en terre indé, Thrice a été un modèle du post hardcore, a tutoyé l’émo, a joué dans la catégorie expérimental. Alors, ce 10e album ? Eh bien, s’il s’avère plutôt soft dans son ensemble, il s’emploie tout de même à revisiter une bonne partie de sa carrière. Est-ce réussi ? Partiellement. Des onze titres de ce disque, aucun ne peut être considéré comme mauvais. Mais pour autant, on est pas subjugué par ce nouvel essai, qui se la joue un peu trop « secure », ce qui nous assure des chansons réussies et plaisantes, mais reste un cran en-dessous de ce qu’on peut attendre de Thrice. Le disque se situe entre emocore et rock alternatif plus grand public, avec ses moments pêchus et ses accalmies. Immédiatement accessible, il plaira à ceux qui ne connaissaient pas le groupe auparavant. Pour les autres, en revanche, ce sera plus délicat, et je crains fort que des écoutes répétées n’éliment assez vite son étoffe duveteuse…

Paroles de l’album

Site officiel

Thrice : Black honey

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