
Difficile, pour une formation pratiquant le genre pratiqué par The Vomit Arsonist, soit un dark ambiant industriel cauchemardesque, de mieux porter son nom. Depuis trois ans, peu de choses ont changé pour le one man band, qui œuvre toujours si ce n’est plus encore dans un genre inhumain et anti-musical. Les explosions bruitistes servent de tremplin à la scansion de textes qu’on devine profondément misanthropes. Les cliquetis de chaînes, les percussions sourdes, les stridences éveillent l’imagination, évoquant les pires scénarii. Comme d’habitude, rien n’est agréable ici, et « That whish has been forgotten » est peut-être encore plus raide et repoussant que « Meditations on giving up completely ». Pour autant, et dans son genre personnel, on ne peut pas le qualifier de raté. Je retiendrais particulièrement le final « Suicide blues », dont le sample de blues chanté se perd dans l’horreur de cris, de suppliques et de vrombissements qu’on croirait sortis de l’enfer. Chaude ambiance donc…