THE DEATH WHEELERS : Chaos and the art of motorcycle madness

Ce qui est bien avec les Death Wheelers, c’est qu’on sait où on va. Pas d’entourloupes, pas de surprise de dernière minute, pas de revirement de situation ; les canadiens restent, année après année, fidèles au bon gros hard rock stoner qui les a fait connaître et apprécier. Encore une fois 100% instrumental et basé sur de bons gros riffs rétro à l’accordage bien grave qui personnellement me rappelle le Entombed de « Clandestine », le côté death en moins. Comme le précédent, cet album est construit comme une bande originale de film, avec différentes séquences et des jump scares de bon ton dans les films de genre. Mais tout ça est enrobé de groove et de fuzz. Plus ou moins « méchants », les titres sont tous entourés d’une aura à la fois assez seventies et horrifiques, sans toutefois en faire des caisses niveau samples et effets, toujours assez légers, et peut-être même trop parfois. On peut sans mal percevoir les influences doom, garage, punk, heavy metal et blues au sein de chaque titre, et encore une fois, si The Death Wheelers n’a clairement pas inventé le genre, il le connaît assez bien pour savoir quoi en tirer et comment le faire. Alors oui, les 40 minutes de ce disque pourraient paraître long à qui en attend autre chose qu’une ride punitive à bord d’une rutilante moto accompagné de chiens de l’enfer. Le renouvellement n’est pas vraiment le souci des gars, qui prennent un malin plaisir à jouer les variations sur un même thème. Mais on a beau déjà connaître la fin de l’histoire et sa structure, on s’y laisse prendre.

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