SUTCLIFFE JUGEND : Offal

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Vous connaissez Whitehouse ? Non, mais le groupe ? Et bien Whitehouse est probablement un des sommets de la chtarbitude industrielle. Et Sutcliffe Jugend en est une émanation directe. Pour tout vous dire, je ne sais pas vraiment ce qui a poussé les membres du premier à fondé le deuxième tant leur musique est analogue, du moins pour le non initié que je suis. Slutcliffe Jugend pratique donc un genre très peu connu et reconnu, mais adulé par une petite frange de fanatiques de sensations musicales extrêmes. Stridences, déchirements, larsens, démembrements rythmiques et grotesques excroissances, rien ne nous est épargné ici… Sauf la mélodie. Ah ben oui, ça, si vous kiffez Daft Punk et David Guetta, on ne parle clairement pas de la même musique électronique ici. En revanche, si vous aimez visiter les hôpitaux psychiatriques, que le bruit du marteau-piqueur au petit matin vous berce et que vous pratiquez votre footing matinal pieds nus sur un chemin bétonné agrémenté de verre pilé, là vous êtes arrivés à bon port. « Offal », c’est quatre titres pour 55 minutes de musique qui unit Einsturzende Neubaten, le crust et la techno indus. Soit un art complexe, expérimental et à l’accroche très subtile, encore plus si on en écarte des textes qui ne visent qu’encore plus de répugnance et de misanthropie. « Offal » est une torture sonore qui peut être subie ou consentie : à vous de choisir votre camp.

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