Scar Of The Sun est un groupe grec qui a été formé à Londres (va comprendre…). Ce qui n’a absolument aucun intérêt concernant la musique qu’il développe sur ce deuxième album, ou si peu. Car si d’anglais, il a une influence majeure et audible, j’ai nommé Paradise Lost, de la Grèce en revanche, à part peut-être la dette, et des patronymes peu discrets, il ne conserve rien. Si on devait citer une seule autre influence, ce serait celle des groupes de stoner modernes, ceux qui le rendent à la fois plus heavy (dans le sens heavy metal) et plus rock. Mélangez les deux, ajoutez un peu d’éléments électro et vous aurez une idée assez précise de ce que peut donner un disque comme « In flood ». Comment ? Je sous-entendrais donc que c’est du réchauffé ? Et bien, il faut reconnaître que cet album ne brille pas par son originalité. Oui, mais voilà : il reste très très bon, et je n ‘hésiterai pas une demi-seconde à le recommander aux fans des anglais précités, et plus particulièrement de la période « Host « et « Believe in nothing ». J’écarterai juste l’inutile reprise du « Walking in my shoes » de Depeche Mode, moins convaincante que l’original. Mais le reste est franchement valable !