SCANNER : The homeland of electricity

Din music, à ne pas confondre avec son homologue français Din records du très bon rappeur Médine, est un label anglais spécialisé dans l’electro ambiant. Et l’éditeur du premier comme de ce deuxième album de Scanner, derrière lequel on trouve Robin Rimbaud, se définissant comme « plasticien sonore ». Bref, vous voici avec une information capitale pour déterminer si oui ou non vous aller vous lancer dans l’écoute de ce « Homeland of electricity » ; le genre. Les dix titres de ce deuxième album pour le label font en effet la part belle aux nappes discrètes, aux rythmiques feutrées, aux mélodies délicates, aux ambiances cotonneuses, en incluant des samples bien choisis, des influences kraut rock seventies suffisamment camouflées pour nourrir sans pourrir l’espace sonore, un goût pour la recherche sonore et l’expérimentation raisonné. Pour celles et ceux qui auraient déjà tâté du premier opus, ce qui n’est pas mon cas, sachez que ce disque est d’une humeur globale plus lumineuse que le précédent, plus « légère », même si ça ne sautera pas aux oreilles des nouveaux venus. Pour cet album Rimbaud s’est inspiré d’un film de 1968 qui finalement n’a jamais vu le jour, puisqu’à la base commandé par l’état ukrainien qui l’a jugé « pas assez patriote ». Bon, très honnêtement, je pense que sans voir ledit document, il est impossible de capter le rapport et d’en tirer la moindre conclusion. Scanner a présenté cet opus comme une recherche de lumière dans une période troublée (l’album a été enregistré pendant le confinement). Ça non plus, ça n’est pas une évidence quand on ne connaît pas le bonhomme. En revanche, on peut apprécier le travail sur les textures, le soin particulier apporté au son, les multiples couches superposées ; c’est vraiment un beau travail !

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