ORDOG : The grand wall

Alors celui-ci, il faut se lever tôt pour mettre la main dessus. Sorti en catimini en fin d’année 2016 à très peu d’exemplaires sur un label discret, ce cinquième album mérite pourtant un tout autre sort. Il propose en effet un funeral death doom très respectueux de la tradition, mais aussi très bien troussé. Ça commence d’ailleurs très fort avec un « Open the doors to red » emphatique. « Sundered » se montre un poil moins percutante, se contentant de marcher dans les clous. Heureusement, le riff de « In the looming bitterness » s’avère beaucoup plus convainquant, et le titre prend une ampleur bienvenue en fin de parcours. « The perfect cut » renoue avec une certaine majesté, et ça fait du bien, tout en conservant une lourdeur et un tranchant typiques. « Wings in water » manque cruellement de cet équilibre entre violence et noirceur dépressive. Enfin, le morceau-titre clôt l’album de la meilleure des façons, en apothéose, introduisant au passage un chant clair et un autre plus hurlé qui donnent une épaisseur et une dimension inédites et passionnantes à la musique des finlandais. Allez, ne restez pas au pied du mur, je vous fait la courte !

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