Oui, je le chronique quand même, même si :
1/ je sais déjà presque tout ce que je vais y trouver
2/ je sais qu’à la fin, je dirais qu’il est super, et que je lui mettrais une bonne note.
« First ditch effort », donc, est le treizième album du groupe californien. Un groupe connu pour ses prises de position politiques, son engagement citoyen, mais pas forcément son goût pour l’innovation musicale. Et c’est très bien comme ça. Car Fat Mike a toujours, je dis bien toujours, su composer des titres punk ni trop pop ni pas assez, qu’on peu chantonner sous la douche et hurler en concert, des titres énergiques, puissants, rigolos, classiques et surtout ultra-efficaces. Ce nouvel album ne fait pas exception à la règle. Concis comme le genre l’exige, amenant ça et là quelques (relatives) touches d’exotisme, à travers une diction, un clavier, et puis c’est tout. Et moi, ça me va. Les mélodies vocales qui emportent tout, les structures ressassées mais éprouvées, l’attendu mais honnête et touchant hommage à Tony Sly (qui, c’est vrai, manque horriblement à la musique et au punk)… Ne cherchez pas, tout est bon, et tout est dit.
NOFX : Oxy moronic