Ce qu’il y a de bien avec les groupes de pop punk, c’est que même si vous avez un trou de la taille d’une peine de prison pour vol à main armée dans leur discographie, vous n’êtes pas perdu en revenant au bercail. Bon, je vous rassure (ou pas), jamais on ne m’a arrêté pour ça. Mais bref ; entre 2015 et « Life’s not out to get you » et cet album éponyme, les différences ne m’ont pas sauté aux yeux. A l’époque, je comparais le combo à une bouture Sum 41 / New Found Glory… et on peut reprendre les mêmes et recommencer. Décourageant ? Naaan. Parce qu’alors, j’avais dit que le disque des gallois était « quasi-parfait » pour le genre. Et bien ça non plus, ça n’a pas changé. Bien sûr, on peut dire que deux membres du groupe ont changé, blablabla, que le groupe a gagné en maturité, gnagnagna, que maintenant, avec la confiance en soi accumulée avec les expériences, le groupe est capable d’assurer lui-même la production de ce cinquième album sans qu’on ne trouve rien à redire et… pfiouuuu, n’en jetez plus ! On s’en fout. Parce que ce qu’on vient chercher ici, ce sont les dix titres énergiques, directs et terriblement accrocheurs qui s’enchaînent. « Neck Deep » est un disque d’été qui sort en début d’année, quand on a pas la tête à ça, qu’on a froid, qu’on cherche à oublier qu’on a trop bouffé pendant un mois. Attendez, on la refait. « Neck deep » est un disque qui vous amènera de la chaleur, du soleil, du fun, vous donnera envie de bouger à en faire fondre les kilos superflus gagnés pendant l’hiver. C’est mieux comme ça non ? Neck Deep, c’est l’évidence de la pop punk, celle qu’on a un peu honte d’écouter mais à laquelle on succombe parce que, quand même, c’est trop bien foutu.
