MOTIONLESS IN WHITE : Graveyard shift

Quatre albums en douze ans, ça reste dans une bonne moyenne. Ce qui est dommage en revanche, c’est qu’aucune des productions de Motionless In White ne soit parvenue jusqu’à moi avant. Parce que oui, ce « Graveyard shift » se montre plutôt bien foutu pour son genre. Et son genre, justement, est original dans sa volonté de marier des genres extrêmement codifiés et plan-plan ; le neo metal, le metalcore et le metal gothique. Eh ouais. Bon, attention, si le shaker a fait son taf, on retrouve quand même un arrière-goût de Marilyn Manson, un soupçon de Korn (on retrouve d’ailleurs Jonathan Davis sur un titre), et une belle rasade de metalcore moderne (là, je ne vous citerai pas de nom, y’en aurait trop). Mais tout ça ensemble fonctionne très bien. « Rats » a à peine commencé qu’on sait qu’on tient quelque chose de grand, et la suite nous donne vite raison. Bourré de tubes ni trop cheesy ni trop violents, doté d’une production clinquante et massive, et baignant dans un univers horrifico-kitch très à la mode, Motionless In White pourrait vite faire office de repoussoir pour les plus méfiants d’entre-vous. Et moi d’ailleurs. Mais il n’en est rien, et on passe un excellent moment en compagnie de ces jeunes gens malsains sous tous rapports !

Site officiel

Paroles de l’album

Motionless In White : Loud (fuck it)

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