KRVNA : The rhythmus of death eternal

KRVNA est une formation australienne qui s’abreuve dans le black metal atmosphérique « traditionnel » à la scandinave. Après un deuxième album sorti toute fin 2022, le groupe revient relativement vite aux affaires avec ce court nouvel opus qui nous présente cinq nouveaux titres dont deux reprises en fin de parcours (« As astral images darken reality » d’Abigor et « Man of iron » de Bathory). Evidemment, ce sont les trois originaux qui m’intéressent le plus, même si les autres montrent une appropriation autant qu’une culture du genre (dont on ne doutait pas au demeurant). De façon générale, on appréciera le temps donné aux titres pour se développer, et aussi et surtout le côté très heavy des guitares ; les riffs sont peut-être assez classiques, les quelques détails au niveau technique, les soli, les chorus amènent vraiment quelque chose. Tout ça sonne très nineties bien sûr, et lorgne plutôt du côté Setherial et consorts, mais le « groupe » (un autre one-man band en fait) ne fonce pas pour autant bille en tête et sait aménager des moments de répit, des intros et breaks renforçant la force et la froideur des mélodies. La voix est parfaitement tranchante et impitoyable, la section rythmique est frénétique et propre (même si on aimerait parfois un peu plus de folie), les titres sont centrés sur l’efficacité mais restent très variés ; jamais le temps ne semble long ici. Bien entendu, on s’adresse sur « The rhythmus of death eternal » à de vrais amateurs du genre, mais en tout cas, ceux-ci auront toutes les raisons d’être comblés : confirmation pour les uns, révélation pour les autres, le black metal de Krvna a de quoi susciter et maintenir l’attention.

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