KANGA : You and I will never die

Kanga est une artiste de Los Angeles présentant un mélange entre darkwave et electro pop industrielle. Un style aussi rythmé que sombre qu’on aurait plutôt tendance à classer dans la musique « gothique » même si musicalement, ce disque se situe entre les deux. Les thèmes développés, eux, penchent du côté sombre de la scène : idées noires, fétichisme, sexe-objet… Kanga est torturée et ne le cache pas. Ses chansons présentent elles aussi des félures, et oscillent entre luminosité du format, dansant et pop, et arrangements et instrumentations bien plus underground. La dame a profité des conseils avisés de Rhys Fulber, et je trouve que ça s’entend dans la production de ce disque, l’agencement des sonorités, l’architecture sonore. Non pas que ce soit déplaisant ou raté, bien au contraire : « You and I will never die » allie même en ce sens le meilleur des deux mondes. Alors, pari roublard ou réelle culture et amour du genre ? On choisit immédiatement la deuxième option. Ce disque respire l’authenticité, chaque titre a une patte, celle d’un musicien (une musicienne en l’occurrence), et pas celle d’un requin de studio ou d’un producteur flairant l’opportunité. Quelle opportunité d’ailleurs ? Moi, ce disque m’a rappelé la musique de club croisée dans le jeu vidéo « Vampire – the masquerade » tiré du jeu de rôle. Un mélange sucre et danger qui n’est vraiment pas pour me déplaire. Alors même si les titres sont un peu répétitifs, cet album a une bonne tendance à se digérer sans heurts, et on hésitera pas y revenir, car finalement, les disques de cette qualité dans le genre sont assez rares !

Instagram

Facebook

Paroles de l’album

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *