INHERITS THE VOID : The impending fall of the stars

Les fans de black atmo sont à la fête en ce moment avec une pelletée de formations intéressantes qui nous gratifient de disques rendant hommage au style en vogue dans les nineties côté scandinavie. Cette fois c’est vers Clermont-Ferrand que l’oeil de Sauron se tourne (jamais je n’aurais imaginé lire ou dire cette phrase un jour) pour s’intéresser aux agissements du one-man band Inherits The Void. Signé chez le très bon Avant-Garde records, ce deuxième album d’Antoine Scholtès force le respect. Il est d’ailleurs dommage que l’artwork ne soit pas un peu plus réussi (je n’en retiens pour ma part pas grand-chose, le côté cosmique aurait pu être mieux exploité). « The impending fall of the stars » présente neuf titres (dont un interlude) cultivant à la fois une violence assumée et un côté mélodique assez prononcé, qui de plus va de pair avec une aisance instrumentale certaine du multi-instrumentiste. Les parties de guitares sont riches, techniques et variées, des choeurs rehaussant le caractère épique des titres sont fréquemment utilisés, en plus du chant revêche typique et de parties plus claires et déclamatoires, les claviers sont utilisés de façon discrète ou plus démonstrative, la rythmique s’adapte parfaitement à chaque situation sans trop en faire mais sans non plus passer pour le « parent pauvre » de la bande… Les titres s’articulent autour de thèmes mélodiques forts et vont varier en intensité et en ambiance, en avoisinant tous les 5 minutes, ce qui est assez pour bâtir un édifice black solide mais pas assez pour être redondant. Inherits The Void est complètement black, vous ne trouverez pas ici de passages death, thrash ou doom comme chez les copains, ces influences semblant digérées depuis longtemps, leurs bienfaits pris en compte dans le grand tout. Bref, je ne trouve rien à dire de négatif sur cet album qui s’avérerait en tous points exemplaire si sa (déjà très bonne) production mettait encore plus en valeur les (très bons) éléments qui le composent. Il faudrait donc être beurdin pour passer à côté de cet album !

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