HONEYBLOOD : Babes never die

Le premier album du duo Honeyblood m’avait titillé plus qu’émoustillé. Mais c’est déjà ça. Et je m’étais promis de suivre le chemin emprunté par le groupe, conscient du potentiel que l’album Honeyblood promettait. « Babes never die », donc. Une fois passée une intro pas très opportune, la chanson-titre tente de nous embarquer. C’est pas gagné. Trop simpliste. « Ready for the magic » s’en sort bien mieux, montrant un visage powerpop très classique mais plus pimenté. « Sea hearts » suit le même chemin, « Love is a disease » à peu près aussi ; c’est bien, on avance. Les titres s’enchaînent et s’affranchissent du principal reproche que j’ai fait au premier disque du combo ; ce goût d’inachevé, d’imperfection qui colle au palais et assèche la bouche. Encore un peu court mais vraiment très bien troussé, ce deuxième opus révèle enfin le talent de Honeyblood pour l’indie powerpop, celui qui fonctionne vraiment, qui rase gratis dans le sens contraire du poil et redonne au terme « rock » tout son sens. On ne sait pas si ces « babes » ne mourront pas, mais elles ont en tout cas ici bien évité un vieillissement accéléré.

Paroles de l’album

Site officiel

Honeyblood : Sea hearts

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