HELFIR : The journey

Je ne sais pas pourquoi, mais jusqu’ici, je n’ai jamais loupé un album de Luca Mazzotta alias Helfir. Non pas que je m’en plaigne ; depuis 2015, le projet italien m’a à la fois surpris et impressionné, en proposant un metal gothique de plus en plus rock et éthéré. J’ai souvent comparé le feeling des disques de Helfir à un Anathema. La démarche et l’évolution est effectivement assez proche, même si, à l’écoute de « The journey », ça ne vous sautera pas aux oreilles. Tout simplement parce que Luca a trouvé sa voie propre, développant un rock sombre teinté de gothique, de dark folk et de progressif soft à la Airbag. Le tout sans singer qui que ce soit. Je déplorais, en 2017, la présence d’un chant typé death sur « The human defeat ». Un chant qui n’apportait pas grand-chose, qui n’était pas à sa place. Ici, rien de tout ça. Les onze titres de ce troisième opus sont encore plus apaisés, et toujours porteurs d’une beauté certaine. Quelques ajouts font un peu évoluer le style : une pincée de musique électronique, un rythme moins soutenu, et l’utilisation plus fréquente du chant doublé. Je trouve aussi le son plus rond, et forcément l’ensemble plus harmonieux. Dire que Helfir se bonifie avec l’âge pourrait paraître approprié, mais puisque tous ses albums sont bons, je parlerais plutôt d’évolution naturelle qui permet au public du projet de grandir en même temps que lui. Mais quoi qu’il en soit, la conclusion est toujours la même ; Helfir est grandement sous-exposé et sous-estimé !

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