HEADCHARGER : Rise from the ashes

17 ans que les normands de Headcharger traînent leurs guêtres dans le milieu hard rock / stoner rock / metal. De mon côté, je me suis arrêté deux fois seulement à leur stand, à l’occasion des sorties du deuxième opus « Watch the sun » (2007) et du quatrième « Slow motion disease » (2012). J’avais apprécié la musique des gars, mais je leur avais souvent reproché une application un poil trop scolaire, un manque de « sortie de cadre ». « Rise from the ashes » est forcément plus assuré, d’autant plus que le groupe n’a pas seulement remanié sa formule pour la rendre plus digeste (les influences -core ont presque entièrement disparu, le groove et le rock ont posé leurs valises), mais aussi son line-up. Pourtant, je ferais à peu près le même constat ici. Oui, les titres sont cool, mélodiques, les influences bien plus digérées (en vrac, Alice In Chains, Foo Fighters, Soundgarden, Tool), le chant de Sébastien Pierre est parfaitement en place, la production est impeccable. Le groupe a vraiment bossé pour rendre ses tires accessibles et immédiats, en incluant des clins d’œils jamais trop appuyés, et en cultivant sa propre personnalité. Mais tous ces éléments et influences sont déjà connus. Quand j’écoute n’importe lequel des dix titres de ce nouvel opus, je ne peux m’empêcher de penser « oui, c’est propre et bien foutu, mais c’est tout ». Chaque titre me plaît, et je ne peux vraiment concevoir qu’ils rebutent leurs auditeurs, mais je ne suis pas excité, et la perspective de réécouter l’album ne me fait pas vibrer. Dommage.

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