Certains le considéreront peut-être comme mon album honteux, mais je m’en fous : aujourd’hui je vais vous avouer mon amour immodéré pour ce que je considère comme un sommet d’un genre souvent réservé aux teufeurs, vu comme une musique abrutissante pour guédros notoires : la trance / goa. Alors oui, je le concède volontiers, les huit très longs titres de ce premier album de Simon Postford présentent non seulement des similitudes, mais surtout se suivent et se complètent comme différents actes d’un concept album. Sauf que celui-ci serait sans histoire ni protagoniste, juste un tunnel kaléidoscopique dans lequel la psyché se perd, les repères s’effacent et l’esprit s’en va vagabonder entre somnolence et rêve psychédélique. Voici donc l’album type qu’on écoute seul, se laissant porter par les multiples couches de basses électroniques acides qui le composent, glissant dans un état second sans l’aide d’aucune substance. Si l’expérience vous tente, entrez-y sans attendre ; ce disque est déjà le plus vendu de sa catégorie, et a déjà un statut culte, et un certain côté collector ; découvrez pourquoi !