HAIKU HANDS : Haiku hands

Haiku Hands est le genre de projet frais et presque inclassable qui débarque une fois de temps en temps et fait du bien. Pour moi, ce projet electro dance punk australien est un mélange entre un CSS, Chicks On Speed et The Ting Tings. Un mélange acide, énergique, irrévérencieux et frais qui sent bon l’insouciance et la fête. Il y a aussi, ici, un petit vent rétro qui souffle ; ça sent bon le hip-hop vintage, ça rappelle plein de souvenirs, sans pour autant qu’on puisse s’arrêter sur un nom en particulier. Mais un vintage réactualisé, un peu de la façon dont procédaient les Beastie Boys. Bref, c’est bien joué. Par contre, ce premier album est un pavé dans la mare, avec tout ce que ça implique ; si on aime être éclaboussé, on kiffera jusqu’au bout. Sinon, la scansion finira par en lasser quelques-uns. Bien sûr, les filles ont aménagé des petites niches dans lesquelles on est moins bousculés (« Jupiter », « Car crash », « Morning becomes »), mais c’est très léger à l’échelle de l’album qui, bien qu’assez court (39 minutes), peut quand même peser sur la résistance de l’auditoire. Si on aime, on en ressortira avec un large sourire et une dose de bonne humeur. Ce qui, vous en conviendrez, est de plus en plus rare. Bref, Haiku Hands, c’est une vague de fraîcheur qui décoiffe.

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