
Un peu de douceur dans ce monde de brutes ? Si c’est vraiment ce que vous êtes venus quémander ici, c’est que vous n’avez pas encore séjourné au motel Giedré. Car qui connaît la dame sait que si la forme musicale qu’elle choisit est souvent assez soft, ses textes, en revanche, sont d’une toute autre teneur. Ce n’est pas la cuvée 2021 qui la fera changer de positionnement. Bon, arrivé là, il faut que je vous dise ; j’ai toujours eu un problème avec Giedré. Je trouve ses textes excellents, sa candeur rafraîchissante, son concept excellent, et ce depuis des années. Mais musicalement, je trouve que ce qu’elle propose est vraiment trop limité mélodiquement. Et à l’écoute de ce, quoi, huitième album (?), je dois me rendre à l’évidence ; c’est la même chose ici. Quelques jours avant la sortie de l’album, j’avais déjà découvert la chanson et le clip de « Sac plastique ». Une sorte de chanson enfantine sur l’écologie, prétexte à fourrer ces objets dans le gosier ou le cul de certain(e)s. Les dix nouvelles offrandes de la chanteuse au mauvais goût raviront probablement ses fans. Ses chansons « romantiques » se font encore l’écho des travers de notre société, nos habitudes de riches, nos obsessions déplacées, à la limite de indécence. Sans parler d’humanisme (ce serait déplacé), les textes goguenards peuvent quand même donner lieu à deux lectures différentes. Est-ce que ça va me convaincre d’entrer dans la horde des fans de la comédienne-humoriste-musicienne d’origine Lituanienne ? Non. Mais au moins, j’aurai (encore) essayé !