FYRS : Lost healing

Tristan Gouret est nantais. Mais c’est du côté de Bristol qu’il développe son envie de prolonger sa passion pour l’indie rock et la musique électronique mélancolique au sein d’un projet solo. Il est rare qu’un ep qu’on ne m’a pas spécifiquement envoyé finisse sur ma platine, et pourtant « Lost healing » est parvenu à se frayer parmi la foule de sorties pour s’y loger un moment. Le destin ? Probablement. En tout cas, je succombe assez vite aux quatre chansons tristes et délicates qui reflètent les peurs de l’auteur. Un style assez fantomatique, qui m’évoque un peu le premier album d’un autre français, Cascadeur, dans son art de tisser les influences d’une pop aux effets sixties à un trip hop cinématographique, et la délicatesse d’un Other Lives. Bien sûr, Fyrs possède sa propre touche, notamment par le biais de la voix juvénile et un peu fragile de son interprète, et d’une importance plus grande accordée au rythme. Il se fait aussi plus nuancé et lumineux sur le dernier titre et single « The swirl of love ». Bref, un ep qui donne envie d’explorer plus l’univers de Fyrs !

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