« Holy fire », le disque précédent de Foals, quittait les terres de l’indie pop pour faire un passage remarqué dans le rock. Un changement de cap qui en a désarçonné certains. Mais c’est oublié que les oxfordiens sont coutumiers du fait ; le fossé entre « Antidotes » et « Total life forever » était, lui aussi, assez important. Je ne sais donc pas vraiment à quoi m’attendre avec ce quatrième album. D’entrée, « What went down » nous rappelle que Foals sait désormais faire parler la poudre. Brut et agressif, il constitue une entrée en matière pour le moins audacieuse. La tension redescend d’un cran avec « Mountain at my gates » qui s’inscrit pourtant dans la même logique, une pointe d’émotion en plus. « Birch tree » renoue avec les ambiances développées dans « Total life forever », se faisant plus groovy et pop, suivi de près par « Give it all » et « Albatross » dans une moindre mesure, puisque ce dernier s’avère plus sombre. Cette première moitié d’album est donc une sorte de pot-pourri de toutes les facettes du groupe. Arrive « Snake oil » qui la rejoue rock musclé, et c’est reparti pour un tour jusqu’à la clôture de ce quatrième opus qui tient encore une fois toutes ses promesses, en recyclant le savoir-faire du groupe sans en avoir l’air, et inscrivant chaque titre parmi les futurs classiques de concert. Alors oui, on est moins surpris par ce « What went down », mais ça n’enlève rien à ses qualités et au plaisir qu’on éprouve à l’écouter et le réécouter.
Foals : What went down
J’ai vraiment pas compris ce disque.
Certainement pas pour moi. Pourtant je suis toujours chaud pour de l’indie/pop/rock, mais là…
Je passe.