Parmi les deux affirmations suivantes, une seule est vraie. 1/ Ma tante bernard est cul-de-jatte et chausse du 62. 2/ Enslaved sont des dieux du metal. Bon. Maintenant que les choses sont dites, on peut commencer. Il est impossible pour moi de résister à l’écoute d’une nouvelle œuvre des norvégiens. Attention, je n’ai jamais dit que le combo me comblait toujours. En revanche, je peux affirmer que celui-ci n’a jamais dérogé à une règle, celle de l’évolution. Enslaved a toujours eu la bougeotte d’un point de vue musical. Du viking metal des débuts, ses racines, il conserve la sauvagerie primale. Mais il ramène à elle bien des éléments empruntés au rock prog, à la folk, au jazz rock, à la musique ambiante… Avait-on besoin d’un quatorzième album pour le prouver ? Non. Eh bien ça tombe bien, parce qu’il ne s’agit pas du tout d’un nouvel album, mais du rassemblement de deux ep. Mais on va quand même le porter aux nues, comme les autres. Plus expérimentaux, plus ambiancés, parfois encore plus vikings, les sept titres de cette chouette parenthèse ressemblent à s’y méprendre à un tout pensé et construit en tant que tel. Bien sûr, ceux qui ont déjà écumé les ep précités n’y trouveront pas grand intérêt. Les autres, en revanche, y trouveront une autre idée-cadeau pour noël !