DUQUETTE JOHNSTON : The social animals

Plusieurs choses me dérangent chez Duquette Johnston. Premièrement, je lis ici et là qu’il représente l’avant-garde de la musique de l’Alabama. Euh… vraiment ? Entendons-nous bien ; je ne connais pas assez la scène de l’Alabama pour la juger vraiment, mais je suis certain qu’on peut trouver bien plus ambitieux et expérimental que Duquette Johnston là-bas. Oh, pas que sa musique soit banale pour autant – mais nous y reviendrons plus tard. Ce qui me dérange aussi – mais c’est bien plus anecdotique, je vous l’accorde – c’est que le véritable prénom du monsieur, c’est Daniel. Mais il a choisi de se faire appeler Duquette. Vraiment (encore) ? J’ai beau chercher, je ne comprends pas. Bon, soit. Duquette Johnston, donc, est actif à la fois sur la scène musicale et dans les milieux de l’art et du prêt-à-porter depuis quelques années. Il sort aujourd’hui d’un certain mutisme pour nous asséner un nouvel album solo, le quatrième. Celui-ci invoque à la fois l’americana, le rock indie des nineties, la pop, le shoegaze. Le monsieur a commencé à y travailler en 2017, et ce temps a été assez bien employé à l’écoute de cet album. Celui-ci déploie des titres à la fois cools, mélancoliques et accrocheurs. Enfin, on entendra jamais un titre de Duquette Johnson sur les ondes. Pourtant, certains se montrent bien plus intéressants que ce qu’on peut y trouver, sur les ondes. Pas tous, je vous l’accorde. Du moins pas pour moi ; j’ai un peu plus de mal avec les pistes les plus basiquement rock de cette collection. Mais d’autres, comme « Whiskey on the wine », « Forgive me », « Mystics » ou « Run with the bulls », valent le coup d’être explorés, et constituent une raison amplement suffisante pour que le monsieur oublie un peu son entreprise et continue ses efforts musicaux !

Instagram

Facebook

Paroles de l’album

Related Posts

  • 10000
    C'est drôle comme on fait les choses à l'envers parfois. Je ne me suis jamais trop penché sur le cas des norvégiens de Madrugada à ce qui est considéré comme leur apogée, à part (comme beaucoup) sur le single « Vocal » (sur l'album « Industrial silence »). Ce n'est que longtemps après leur…
    Tags: plus, ne, me, bien, suis, rock, indie, l'album, album, on
  • 10000
    Ah ben oui. Avec ce nom qui évoque Johnny Cash, ce look et ce titre qui laissent espérer un rapport avec l'americana bien cradingue, il fallait que j'écoute The Folsom Project. Bon, en vrai, ça n'a pas grand-chose à voir. Ok, en creusant un peu, avec de l'imagination, on pourrait…
    Tags: the, a, c'est, titre, plus, y, on, ne, se, rock
  • 10000
    Bambara est un groupe New-Yorkais assez discret, qui sort pourtant son quatrième album avec « Stray ». Il faut dire que le style du groupe n’est pas ce qui qu’il y a de plus radiophonique. Pourtant « Stray » m’a collé au mur. Qu’y trouve-t’on donc ? Du post punk, de l’indie rock, des guitares…
    Tags: l, album, ne, titre, assez, bien, titres, on, rock, paroles
  • 10000
    2008. The Dad Horse Experience naît. Né d’une passion pour l’americana et d’une découverte tardive du banjo. Il faudra quelques années et l’album « Dead dof on a highway », pour que sa musique me parvienne. Des influences nobles interprétées avec un humour, détachement et avec un accent pour le moins particulier.…
    Tags: the, on, a, l, ne, album, americana
  • 10000
    Je ne m’étais pas encore intéressé au cas de ces français. Tout au plus avais-je lu quelque chose sur son nom intrigant, m’éclairant sur l’incongruité de ce nombre impair (en fait, une référence à une série de photos d’un photographe ricain). Mais aujourd’hui, ce nom qui me rappelle vaguement quelque…
    Tags: me, l, album, the, cette, ne, pop, on, titres, fort

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *