
Nous sommes en novembre lorsque je m’attelle à cette chronique. Si vous calculez (moi je suis trop fainéant), depuis le 4 novembre, 16h16 (fainéant mais précis), les femmes bossent gratuitement, alors bon, pendant qu’elles préparent les fêtes, briquent la maison pour la décorer par la suite, ou font cuite le chapon, je me suis dit qu’elles seraient contentes de constater que certains pensent à elles, sont solidaires. Moi ? Oh, non, je bosse là (fainéant et goujat). Mais les Riot Grrrls, elles, ont eu la délicate attention de concocter une compilation de chansons de noël. Bon, ok, on les a peut-être aidées, elles ne sont peut-être même pas toutes au courant (pour certaines, pas trouvé de trace sur internet), mais elles allient ici sens de la fête, caractère et rébellion. Les formations, très différentes les unes des autres, amènent de la diversité au sein de cet album sorti en 2015. Pour les novices, quand même, je tiens à préciser qu’on donne ici dans le punk rock, que celui-ci soit plus ou moins hargneux, agrémenté de cuivres, de rythmiques synthétiques, d’influences psychobilly, rock n’ roll, noisy… Alors, difficile à suivre ce disque ? Oui. Et pour tout dire, je n’ai pas trouvé ici ce que j’étais venu y chercher. A savoir du fun, de l’originalité et de bons moments. Ou du moins en quantité trop infime pour en faire un de mes classiques de noël. Mais bon, ça reste un disque de noël purement alternatif, l’idée était bonne, et je me devais donc d’en rendre compte.