Bonjour les enfants. Aujourd’hui notre grand voyage au travers de la musique énervée du vingt-et-unième siècle nous amène du côté de New York, faire connaissance avec le répertoire d’un groupe culte de hardcore dont le petit nom chatoyant est Warzone. Groupe centré autour du personnage de Raymond Barbieri, ayant œuvré un très court moment derrière les fûts pour Agnostic Front, Warzone connaît une carrière fulgurante car très brève (de 1987 à 1997 certes, mais avec un long break en son milieu), et clôturée de manière tragique, par le décès de son leader. Le groupe aura aussi la particularité de rassembler un public particulièrement hétéroclite à ses concerts, ce qui occasionnait parfois des batailles rangées au cours de ses concerts. Dix ans après la disparition du frontman, c’est le label Eternalis le plus prompt à dégainer son hommage, avec pas moins de 25 titres repris par autant de formations principalement européennes. Connaissant fort peu l’oeuvre de Warzone, je ne me hasarderai pas à me prononcer sur le respect des titres originaux, mais les fans de hardcore old-school s’y retrouveront sans mal, et feront connaissance avec des combos de mouvances diverses réunies dans un but commun, même si le son aurait mérité d’être plus défriché. Mais peut-être est-ce là une volonté des formations ou du label de sonner spontané ou « live »…