
Dans le petit monde de la synth wave, Dance With The Dead s’est tout de suite démarqué par ses aspects metal bien plus marqués. Chez ces américains, on ne se contente pas de jouer au petit chimiste avec des sons saturés fabriqués par ordinateur interposé, il y a de vrais guitares, une réelle maîtrise des deux aspects de leur musique. C’est bien pour ça, et pour sa longévité, que le duo a attiré l’attention de John Carpenter et son filds Cody, venus participer au titre introductif « March of the dead ». Belle performance qui met l’eau à la bouche. Cependant, le reste s’avère, comme sur le précédent « Loved to death », bien plus convenu. Ok, les mélodies sont bonnes, les riffs efficaces, et on ne peut pas prendre le combo à défaut ; il délivre une flopée de titres qui répondent parfaitement au cahier des charges, et contenteront probablement les fans. Mais pour moi, ça manque clairement de quelque chose : peut-être de claviers qui sonnent moins power metal, de riffs plus incisifs, d’ambiances plus déviantes ? En tout cas, encore une fois, je me retrouve à dire, en substance, que « Driven to madness » est « bien mais pas assez pour moi ». Et ça me frustre un peu parce que le groupe a vraiment des qualités mélodiques et de composition certaines, mais il se complaît dans un genre vraiment rétro. Bah, si ça leur plaît et que ça trouve son public, tant mieux, mais moi je vais m’arrêter là.