CURRENTS : The way it ends

Tiens, revoilà les américains de Currents ! Et…non, attendez… avec le même chanteur ! Bon, sans blague, ça me fait très plaisir de voir que le covid ou l’adversité n’aient pas eu raison de ce combo du Connecticut, qui m’avait pas mal impressionné avec son disque précédent (que vous pourrez redécouvrir à travers la chronique en-dessous de cet article, si le coeur vous en dit). Currents y développait un metalcore teinté de djent, assez intense et émotionnel. Et j’espère vraiment trouver ici une suite logique. C’est à peu près le cas. Non, j’exagère. Oui, c’est le cas, mais je pense que le groupe aurait pu aller encore plus loin. Pour le prochain album, certainement, laissons-leur le temps. “The way it ends” s’inscrit en tout cas dans une continuité, y compris avec son artwork, qui pourrait être un détail ou agrandissement du précédent. Currents a poussé les potards de la mélodie, mais n’a pas touché ceux de la violence (on frôle même de plus en plus le deathcore au niveau des vocaux) ; ce qui fait que les deux aspects de sa personnalité cohabitent plus étroitement. Et c’est plutôt une bonne nouvelle. De fait, les titres se font plus mémorables ; à commencer bien sûr par l’intro magistrale “Never there”, mais aussi “Monsters” et son solo parfait, “Kill the ache”, son gimmick electro et son alternance d’ambiances… En fait, les titres rivalisent de bonnes idées et d’intelligence, plus on les écoute plus on les apprécie, et si certains passages se font plus “mainstream”, on ne peut pas accuser Currents de s’être radouci. Ce disque est une pure tuerie, et le fait qu’il joue plus sur les nuances ne fait que renforcer la faculté du groupe à faire émerger les émotions enfouies de ses auditeurs.

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Paroles de l’album

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