CITIZEN : Life in your glass world

« Careful what you wish for », qu’ils disent aux Etats-Unis, patrie de Citizen. Sur le premier album découvert, je regrettais la présence d’automatisme post hardcore, sans lesquels, pensai-je, la musique du groupe respirerait mieux. Sur le deuxième, j’en venais presque à les regretter, et en tout cas je déplorai le manque de caractère des titres, même si l’ensemble se tenait largement. Qu’en sera-t-il ici ? « Death dance approximately » démarre toute efficacité rock alternatif dehors : cool. « I want to kill you » lui fait suite, à peu près dans les mêmes dispositions ; moins rugueux que dans mes souvenirs, mais terriblement accrocheur. Tantôt plus pop, plus groovy ou plus punky, les titres suivants respectent à la lettre le nouveau souhait du groupe d’être compris et partagé. Alors oui, cet album a la tronche de quelques autres, et ressemble à s’y méprendre à une compilation de tubes pop / rock. Ce qui peut énerver à la longue ; si toutes les chansons sont bonnes et se ressemblent, comment on les distingue ? Et puis, la deuxième écoute permet d’ancrer plus profondément les qualités du groupe ; ils savent tout faire, ces types, le font bien, et le font par eux-mêmes. En effet, « Life in your glass world » a été élaboré en home studio, en vase clos, et toujours sur ce principe d’évolution / exploration permanente, de renouvellement du son. On ne peut que féliciter Citizen pour cela, surtout que cette prise de risque s’avère encore une fois payante !

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Paroles de l’album

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