Le jeune groupe deathcore de l’Illinois m’avait déjà positivement impressionné en 2011 avec son troisième album « The discovery ». Depuis, et avec regret, j’ai laissé filé un quatrième album ayant un peu divisé, faute de temps pour y jeter une oreille attentive. Je compte bien me rattraper avec ce cinquième opus. Je lance donc « The other half of me » et là… Waw. Original, brutal, mélodique, tout y est, et le combo a vraisemblablement fait un bon en avant. Bon, une fois la surprise passée… ben c’est toujours très bon. Born Of Osiris a vraiment amalgamé son côté mélodique et prog, y incluant en plus pas mal de parties électro, mais jamais au détriment de l’impact massif de ses titres. Il a appris à doser ses effets, à aménager ses titres en séquences, mais des séquences suffisamment imbriquées les unes dans les autres pour donner une impression d’unité bienvenue, ce qui était moins le cas dans le passé. Après, on retrouve dans « Soul sphere » des riffs, de la technicité, des riffs, des modulations de chant bienvenues (oui, je sais, avec deux vocalistes, c’est plus facile), des riffs, des soli, des idées, des claviers. Le groupe va parfois trop loin comme sur « The louder the sound, the more we all believe » où on a l’impression de se taper un bœuf avec Linkin Park (et c’est moche). Mais globalement « Soul sphere » est une réussite, et je ne suis pas mécontent d’y avoir assisté.