BLOODBATH : Survival of the sickest

Il y a quelques années, je me suis dit, comme beaucoup, que l’arrivée de Nick Holmes au sein d’un supergroupe de death metal avait tout pour plaire. Et puis finalement, et contrairement aux débuts excitants de Bloodbath, j’ai trouvé le résultat moyen moyen. Aujourd’hui, je lui laisse une nouvelle chance : pourquoi pas après tout ? Les gars ont, depuis 2015, largement eu le temps de s’apprivoiser. « Zombie inferno », le premier single, a été astucieusement placé en début de parcours. De gros riffs bien gras, un thème porteur, une vidéo sympa, tout est là… Mais ça ne suffit pas. Je trouve ça mécanique, froid, vain. Ça craint pour un début. Heureusement, « Putrefying corpse » fait mieux : plus old school, chargé en soli d’exception, et bénéficiant de la participation de Barney Greenway, il fait bien le taf. Hélas, « Dead parade » s’avère bien plus lourdaud et limité. Le riff d’intro de « Malignant maggot therapy » vient de sortir de ma torpeur, mais ce n’est qu’un leurre ; si certains passages sont franchement cool, l’ensemble manque pour moi d’accroche. Et je peux appliquer cette remarque au trois quart des titres : impeccables niveau mise en place rythmique, pas grand-chose non plus à reprocher au chant, une science du break certaine, une puissance et un son dans la plus pure tradition… Mais chez moi, ça ne fait pas écho.Ce que j’aimais surtout chez Bloodbath, c’est cette capacité à pondre des hits sales et immédiats : remember « ways to the grave » ? Et ben ici, à part donc sur quelques titres (« To die », « Affliction of extinction », « Putrefying corpse » et peut-être « Environcide ») l’electrocardiogramme est plutôt plat. Je ne peux clairement pas saquer Bloodbath, ces gars je les aime, mais décidément, leur nouvelle mouture n’est pas pour moi.

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