AYRON JONES : Chronicles of the kid

Si Ayron Jones était un « Child of the state » sur son album précédent, il nous révèle être un « Child of the flame » sur « Strawman », la très bonne entrée en matière de ce nouvel album. Depuis 2021, ce guitariste-chanteur américain a su se faire sa place avec une formule certes classique mais qui a fait ses preuves ; celle d’un rock qui sait qu’il faut varier les plaisirs pour toucher sa cible, se montrer à la fois fort et sensible. Aucune raison de s’éloigner de cette ligne de conduite sur ce quatrième opus. Le groove est toujours présent dans les riffs et la voix, les rythmiques sont imposantes et musclées, le jeu de guitare est excellent, l’écriture est pop. Si on trouve quelques balades ici, elles ne sont jamais mièvres, histoire de ne jamais laisser le doute placer : c’est un disque de rock. Pourtant, sur un titre comme « Otherside », on ressent bien les influences plus urbaines du monsieur. Mais il se rattrape bien vite en poussant sa vois dans ses retranchements sur « My America ». Sur cet album, Ayron Jones explore et excave son propre passé, pas toujours glorieux, et nous expose ce qui a fait de lui ce qu’il est actuellement. Il en profite aussi pour faire un pas ou deux en avant en modernisant sa musique. Plus actuelle et plus accrocheuse, elle n’a aucun mal à tenir la comparaison avec le disque précédent. On peut raisonnablement se demander ce qui émane de sa volonté ou de celles des compositeurs et producteurs qu’il a invités à participer à cette nouvelle œuvre, mais en tout cas le résultat est très valable à mes yeux, même si celui-ci va dans le sens d’une ouverture à un public plus large. La comparaison avec Lenny Kravitz est toujours de mise, même si Mr Jones a ici encore musclé son jeu et sonne bien moins classic rock. Bref, un nouvel opus logique dans ses avancées mélodiques et modernes, et un paquet de titres qui fonctionnent très bien dans une playlist (« Strawman », « The title », « Get high », « Otherside »…).

Instagram

Facebook

Paroles de l’album

Related Posts

  • 10000
    Les clichés ont la vie dure. Ce que je veux dire ? C’est que je suis persuadé qu’en voyant l’air bad boy du garçon, beaucoup ont du prendre Ayron Jones pour un ersatz de plus des rappeurs ricains interchangeables. Et bien vous apprendrez qu’Ayron a été bercé à Jimi Hendrix et…
    Tags: l, on, s, c, rock, plus, d, a, qu, the
  • 10000
    Être « fils de », on ne va pas se le cacher, ça peut vraiment donner un sacré coup de pouce dans une carrière artistique. Doyle Bramhall II, fils de Doyle Bramhall premier du nom (oui, moi aussi je trouve ça d’une suffisance incroyable), devait déjà avoir bien notés et classés une…
    Tags: d, on, qu, ne, a, c, jamais, bien, album, rock
  • 10000
    Manuel Gagneux n’aime pas stagner, et se fait un malin plaisir de repousser toujours plus loin les limites de sa créature Zeal & Ardor, d’ailleurs trop vite ou opportunément qualifiée de « gospel black metal » il y a quelques années. Oh, pas de doute que le genre fasse partie de l’ADN…
    Tags: on, l, plus, a, d, qu, n, se, ne, quelques
  • 10000
    La mode est au bon gros rock, un peu pompier mais très catchy, et avec des grosses guitares. Je ne vais pas m’en plaindre. Apparemment, les Amazons n’avaient pas fait l’unanimité avec leur premier album. Moi-même, n’en ayant pas écouté une note, je n’ai pas pu être convaincu, c’est dire.…
    Tags: l, n, lui, rock, c, qu, pop, the, ne, album
  • 10000
    Entre les deux derniers albums de Highly Suspect, il y a eu de gros changements stylistiques. J'avoue que, du coup, je n'étais pas trop sûr de ce que j'allais trouver ici. Heureusement ou pas, je ne sais pas encore comment me situer à ce stade, « The sound » ne dément pas…
    Tags: a, ne, titres, the, influences, pop, disque, rock, on, plus

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *