Aldous HARDING : Party

Enregistré à Bristol en compagnie de John Parish (PJ Harvey, Eels, Tracy Chapman, 16 Horsepower, Sparklehorse…), ce deuxième album de la neo-zélandaise s’est apparemment imprégnée de l’atmosphère qui y régnait. Plus sombre que sur son album éponyme de 2015, sa musique se fait également plus précise, plus millimétrée, et se pare d’atours et de gimmicks qui lui assurent une attention plus soutenue de la part de l’auditeur que le disque de folk lambda. La voix également se fait (parfois) plus assurée, plus franche. « Party » ne s’en trouve pas pour autant transformé, et est toujours habité de la fragilité et la délicatesse que l’on avait apprécié sur le précédent disque qui avait tout d’une jeune pousse prometteuse, même s’il arrivait pour moi à un moment un peu trop opportun (mon aversion pour les modes, tout ça). Pour la faire courte, « Party » est beaucoup moins jovial que ne l’était son prédécesseur, qui n’incitait déjà pas forcément à une queue-leu-leu endiablée. De là à le qualifier de « gothique » comme elle le fait sur son profil facebook, il y a un pas que je ne ferai pas. Mais le terme de nostalgique, de mélancolique, voir de maussade ne me semble pas exagéré. Ce deuxième album semble donc tenir toutes les promesses du premier et va même un peu plus loin, en recentrant l’univers vers quelque chose de plus personnel. Je dois dire que je suis assez satisfait du résultat, moi qui trouvais le premier opus un peu trop timoré et passe-partout. Pourtant, on y décèle encore une marge de progression possible. A suivre donc !

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Site officiel

Paroles de l’album

Aldous Harding : Horizon

Aldous Harding : Imagining my man

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