AKHLYS : Mélinoë

Akhlys est l’un des nombreux projets de l’américain Naas Alcameth. Il se démarque de ses jumeaux diaboliques par une importance plus grande accordée aux ambiances, et une obsession pour la dimension du sommeil, de l’inconscient. « Melinoë », du nom d’un personnage mythologique qu’une trahison paternelle a dévoyé, se veut la transcription d’une chute vertigineuse dans un monde de ténèbres et de cauchemars, et a pour but de faire naître panique et terreur dans l’esprit de ses auditeurs. Je dois dire que rien qu’avec cette superbe artwork de Denis Forkas Kostromitin, il n’est pas loin d’y parvenir. Mais l’album est bien plus que ça. On pourrait comparer le travail d’Akhlys à un croisement d’Abigor, Blut Aus Nord et Deathspell Omega : intense, malsain et atmosphérique. Vous dire que ce disque est aussi bien conçu qu’une bande originale de film d’horreur serait un euphémisme ; il l’est bien mieux fait. Chaque note, chaque souffle, chaque râle, chaque silence participe à une ambiance unique et magistralement évocatrice. On ne ressort pas indemne d’une telle écoute ; « Mélinoë » est un album qui vous hantera forcément si vous aimez le black atmo, un modèle du genre, à la musicalité capable de nous transporter des tréfonds de l’enfer à l’espace infini. La progression de l’album, on le ressent dès la première écoute, est aussi chronologique que spatiale. Quel voyage mes amis, et quelle preuve de la vivacité et l’intelligence d’une scène black américaine qui n’a décidément plus rien à envier à la scandinave !

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Paroles de l’album

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