XENO & OAKLANDER : Hypnos

Derrière ce nom mystérieux se cache un duo formé d’un américain et d’une franco-norvégienne. De quoi expliquer les quelques bribes de français qui parsèment ce sixième album du groupe (dont un « papier d’arménie » sur l’introductif « Fire and smoke »). Le reste ne s’explique pas, il se vit ; une electro pop très technoïde et assez sombre, avec un gros côté cold wave, portée par une voix féminine claire assez classique dans le genre « l’hiver est tombé et a recouvert le monde ». En huit titres et 33 minutes, « Hypnos » ne va donc pas révolutionner le genre, et je ne saurai trop vous le déconseiller si vous n’y êtes pas sensibles, d’autant plus que ses huit titres sont loin de hits immédiats. Mais ils ont nonobstant un certain charme légèrement désuet, et une gueule de bande originale de film d’épouvante rétro-futuriste qui ne me laisse pas indifférent. Bref, si un groove glacé aux mélodies inquiétantes ne vous fait pas peur, « Hypnos » est une curiosité à découvrir.

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