HEATHER WOODS BRODERICK : Invitation

Bon, des Broderick, dans le monde de la musique, ça ne court pas forcément les rues. Donc en croisant le nom de madame Heather, j’ai tout de suite pensé à l’ami Peter. Et bingo, il s’avère que c’est son frangin. Même qu’il traîne ici et là sur ce disque, collaborant aux claviers et aux choeurs. De quoi attaquer l’écoute de ce troisième album sereinement. Un sentiment de sécurité vite renforcé par «A stilling wind », superbe introduction folk ambiant toute en délicatesse d’une beauté renversante, rappelant A Girl Called Eddy, Alela Diane ou Jesse Sykes. « I try » enfonce le clou d’un style épuré, faisant la part belle aux instruments nobles et aux ambiances brumeuses. C’est beau, c’est triste, mais le son est souvent ample, il s’étend à des kilomètres à la ronde, on a ce sentiment d’immensité qui contraste avec des chansons aux ficelles très intimistes. L’important, c’est que ça fonctionne. Au moins un temps. Ben oui, je ne vais pas vous mentir, ce disque a beau être plein de qualités, il s’avère tout de même inégal et un peu trop homogène pour nous tenir en haleine de façon uniforme. Ce qui ne nous empêchera pas d’être subjugués par une poignée de titres (à part le premier cité, un « Quicksand », un « Where I lay » ou un « My sunny one » font bien le taf aussi).

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