COCOON : Wood fire

Je ne vous l’apprends peut-être pas, je suis un gros fan de Cocoon. De sa période duo à son émancipation en solo, la musique de Mark Daumail m’a pas mal accompagné ces dix dernières années. Alors un nouvel album, c’est évident, a toute mon attention et ma relative bienveillance. Relative car, à vrai dire, même si « Welcome home » m’a plu, sa douceur et son ensoleillement ne sont pas ce qui me va le mieux au teint. Et je m’attends, en toute logique, à retrouver ici son prolongement naturel, peut-être un peu plus souriant encore, loin des couleurs hivernales ou au mieux automnales des deux premiers albums, que je continuerai à chérir dans mon petit cœur meurtri. Et vous savez quoi ? Effectivement, monsieur Daumail a trouvé le chemin de la paix intérieure. On y retrouve certes la chaleur du feu, mais pas du tout son potentiel destructeur ni la peur qu’il peut faire naître. Et globalement, « Wood fire » ressemble à son prédécesseur ; pas mal de jolis titres pop folk, plutôt positifs, et une poignée de chansons plus intimistes et chagrin. Bien sûr, ce sont celles-ci que je préfère. Même si, bon, au début de « We do the same » je m’attends à entendre chanter « Oh I found, under a thousand dead bodies I found your armour » ; quelques tics et clins d’oeil sont évidents. Ce qui n’empêche aucunement d’en profiter. Ni du reste d’ailleurs. Cocoon s’est certes émancipé de sa mélancolie, ne l’empruntant qu’à l’occasion, mais il est quoi qu’il en soit capable de produire de superbes et entraînants titres. Autant ne pas bouder son plaisir et en profiter !

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