CARACH ANGREN : Franckensteina strataemontanus

Le précédent album des hollandais m’avait positivement surpris par son alliance d’orchestrations grandioses (auxquelles j’étais déjà bien habitué) et, enfin, par une volonté enfin couronnée de succès de créer des titres accrocheurs et efficaces. De quoi faire naître l’espoir que les albums suivants jouiraient de qualités grandissantes. Et à l’écoute de ce septième album… Ces espoirs n’étaient pas vains. Ce nouveau concept album s’intéresse non pas au roman de Mary Shelley, mais à ce qui a inspiré cette dernière pour son écriture. A savoir la vie de Johann Conrad Dippel, né dans le château Frankenstein, qui fut médecin, chercheur et chimiste, souvent décrié par ses pairs. Bien sûr là comme ici, c’est sous le signe de la romance, du fantasme qu’est envisagée la vie de cet homme. C’est surtout l’occasion, ici, d’aboutir à un disque mêlant mystère, horreur et effroi. Un disque riche, puissant et grandiose, qui résiste haut la main à l’épreuve des écoutes successives. Quatre, pour être précis, et je n’ai pas trouvé de quoi lui reprocher grand-chose… Peut-être des riffs un peu trop passe-partout de-ci de-là, mais vraiment à la marge ; la plupart du temps, l’osmose est tellement parfaite entre les riffs et les parties orchestrales que chaque titre sonne vraiment juste. Alors, Carach Angren serait-il devenu le Cradle Of Filth moderne ? Oui, il y a un peu de ça. Bien entendu, le combo hollandais est plus centré horreur qu’épouvante (pour ceux qui font la différence), ne possède pas de chant criard caractéristique (ce qui pour moi est plutôt une bonne chose), et lorgne volontiers vers le dark metal (donc possède plus de caractéristiques death) ; on parlera donc plutôt de valeurs communes. Et surtout, d’un résultat vraiment impressionnant.

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Paroles de l’album

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